La Banque Centrale
de la République de Guinée

Chers visiteurs, chers partenaires,
C’est avec un plaisir immense que je vous souhaite la bienvenue sur le site web de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG).

Votre présence dans cet espace est pour moi une illustration de la confiance que vous n’avez de cesse de porter à notre Institution. Je me fais le devoir de vous remercier vivement pour cette marque de confiance que la BCRG entend faire grandir.

La BCRG, de tout le temps, œuvre à la définition et à la conduite de la politique monétaire du pays. Tout en visant la stabilité des prix et la consolidation de l’économie nationale, elle apporte son soutien à la politique générale du Gouvernement de la République de Guinée en vue d’une croissance économique saine et durable.
Jouer pleinement ce rôle et atteindre ces objectifs, suppose pour l’Institution, une évolution constante en s’alignant sur les meilleures pratiques en matière de gestion de banques centrales, et en optimisant sa culture de transparence et de bonne gouvernance d’entreprise.

C’est dans ce cadre que s’inscrit cette nouvelle apparence du site web de la BCRG, revue et adaptée à la nouvelle identité visuelle de l’Institution, et qui va constituer la pièce maîtresse de sa démarche de communication.
L’objectif de cet outil, que nous voulons également un cadre d’échanges dynamiques, est de mettre à la disposition de nos partenaires et de manière générale, à tous les visiteurs, les informations essentielles sur le secteur financier guinéen.
Ce site web est conçu et mis en ligne pour vous, pour répondre à vos besoins d’informations. Vos remarques ne feront que contribuer à son amélioration constante pour votre plus grande satisfaction.
Bonne navigation.

Nos missions

  • Politique monétaire
  • Supervision
  • Stabilité financière

Politique monétaire et de change

Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique monétaire, la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) pratique un régime de ciblage des agrégats monétaires. Elle utilise des instruments indirects pour atteindre l’objectif de stabilité des prix (objectif principal). Pour cela, elle agit sur la base monétaire qui est l’objectif opérationnel pour mieux maîtriser l’inflation. Cela suppose l’existence d’une relation stable entre la base monétaire et la masse monétaire (objectif intermédiaire) d’un côté, et de l’autre, entre la base monétaire et le niveau général des prix.

Supervision

La loi confère à la Banque Centrale de la République de Guinée, la mission de veiller à la stabilité du système financier. A cet égard, elle s’est organisée pour assurer la surveillance des banques, des assurances et des institutions de microfinance évoluant sur le territoire national.

Stabilité financière

La stabilité financière est une situation dans laquelle le système financier, qui comprend les intermédiaires financiers, les marchés et les infrastructures de marché, est capable de résister aux chocs et de corriger les déséquilibres financiers.

Dernières prise de parole du gouverneur

Monsieur le Président du Conseil National de la Transition (CNT),

Honorables Conseillers Nationaux de la Transition,

Madame et Messieurs les Membres du CNRD,

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

Madame la Gouverneure de la ville de Conakry,

Mesdames et Messieurs les représentants du corps diplomatique et les

institutions internationales,

Mesdames et Messieurs,

En vos rangs et qualités, tous protocoles observés

J’ai toujours indiqué, à chaque fois que je suis passé devant cette respectable assemblée, que la communication, la transparence et la redevabilité sont des obligations inscrites dans le statut de la Banque Centrale de la République de Guinée. Ils constituent par conséquent, un pilier important pour la conduite de la politique monétaire.

C’est pourquoi je me réjouis à chaque fois que j’ai le privilège de me soumettre à cet exercice de rendre compte au peuple de Guinée.

Monsieur le Président du Conseil National de la Transition,

Honorables Conseillers Nationaux de la Transition,

Cela fait maintenant presque deux années que le conflit russo-ukrainien a remis l’incertitude géopolitique au-devant de la scène. Et cette tendance n’est pas prête à s’inverser, surtout après les récents évènements entre le Hamas et Israël.

Le risque d’une escalade de ce conflit, qui déstabiliserait les circuits mondiaux d’approvisionnement énergétique, auraient dû exercer une pression haussière sur le prix des produits énergétiques. Or depuis quelques temps, ceux-ci ont recommencé à baisser, perdant environ 10% par rapport à leur précédent sommet.

Cette chute du prix des matières premières trahit en fait de forte craintes sur la demande mondiale, déjà perceptible dans l’évolution des volumes des échanges mondiaux de marchandises au mois. L’indice CPB a ainsi reculer de -3.8% en août sur une année glissante, un repli jamais observé en dehors des périodes de récession.

C’est sans doute pour cela que le Fonds monétaire international (FMI), dans ses dernières perspectives économiques de l’économie mondiale, a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2024. Cela peut s’expliquer par :

une crise immobilière en Chine, deuxième économie mondiale ;

la volatilité des prix des matières premières,

la fragmentation géopolitique

et la resurgence de inflation

Honorables Conseillers Nationaux de la Transition,

Même si globalement un reflux de l’inflation a été observé, elle demeure cependant audessus de sa cible dans plusieurs pays. En moyenne, l’inflation mondiale devrait ainsi rester à 5,8 % en 2024 après tout de même 8,7 % en 2022 à 6,9 % en 2023.

Quant à l’inflation sous-jacente, qui exclut les prix des produits des denrées alimentaires et de l’énergie, elle devrait passer de 6,3 % en 2023 à 5,3 % en 2024.

En résumé, la croissance économique mondiale est appelée à ralentir et l’inflation devrait rester élevée. Ce contexte devrait, dans un avenir proche, amener les banques centrales à revoir leur communication en termes de conduite de leur politique monétaire.

Nous pensons que la phase de relèvement des taux d’intérêt directeurs de la

plupart des banques centrales est terminée.

Nous pensons également que des baisses pourraient survenir dès le premier trimestre 2024.

Avec le reflux des prix, le niveau des taux d’intérêt réels déviant de plus en plus difficilement supportable pour l’économie.

o Ceci va obliger les banques centrales à adopter un biais moins restrictif, même si l’inflation n’est pas revenue à sa cible.

Monsieur le Président du Conseil National de la Transition,

Honorables Conseillers Nationaux de la Transition,

Déjà que le contexte international n’était pas très engageant, voici que dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023 un incendie s’est déclenché dans l’entrepôt de carburant de Kaloum, entrainant l’explosion des compartiments des cuves à essence et de lubrifiants.

Cette explosion a conduit le Gouvernement à prendre des mesures conservatoires et de sécurité qui ont consisté en la fermeture des stations-service, des écoles et l’arrêt du travail dans les secteurs public et privé à Kaloum.

Ce drame a entrainé des pertes en vies humaines et la destruction des installations de la Société Guinéenne des Pétroles (SGP) ainsi que des édifices publics et privés situés dans les environs.

Soyons clairs et lucides, cet incendie aura des répercussions économiques et sociales importantes.

Au plan économique, la croissance sera affectée.

Dr Karamo KABA

Les statuts de la BCRG

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L’histoire de la BCRG

La banque et la monnaie guinéenne ont connu une évolution qui peut être retracée sur trois périodes.

Gouvernance

Organes statuaires

Il assure la direction de la Banque Centrale et est assisté dans l’exercice de ses fonctions par deux vice-gouverneurs. Le Gouverneur préside le Comité de politique monétaire et le Conseil d’administration. Il prépare et met en œuvre les décisions de ces organes dont il convoque les réunions.

Ils assistent le Gouverneur dans l’exercice de ses fonctions. En cas d’absence ou d’empêchement du Gouverneur, l’intérim est assuré par le Premier Vice-Gouverneur et, en cas d’absence ou d’empêchement de ce dernier, par le Second Vice-Gouverneur.

Il est chargé de la définition de la politique monétaire et de ses instruments ainsi que des autres missions qui lui sont dévolues par la loi. Il est présidé par le Gouverneur et six autres membres dont les deux vice-gouverneurs.

Présidé par le Gouverneur, il composé de huit autres membres dont les deux vice-gouverneurs. Ce Conseil est chargé des questions relatives à l’administration et à la gestion de la Banque Centrale. Le Conseil dans ses missions est entre autres chargé de l’autorisation du programme d’investissement de la Banque Centrale et de l’approbation de son budget annuel.

Composé de quatre membres, ce Comité est chargé de d’apprécier la qualité de l’administration, du fonctionnement, de l’information financière et du système d’audit et de contrôle de la Banque Centrale.

Il est responsable des affaires courantes de la Banque Centrale. Composé du Gouverneur et des deux vice-gouverneurs, il organise les services de la Banque Centrale et définit leurs attributions conformément à la structure organisationnelle approuvée par le Conseil d’administration.

Autres instances

Présidé par le 1er Vice-gouverneur, il permet d’assurer le suivi des activités courantes de la Banque Centrale. Le Comité est composé du Second Vice-gouverneur, du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, et des Directeurs Généraux.

Présidé par le Gouverneur, il permet de recueillir les informations sur le budget annuel de la Banque et le suivi de son exécution, les plans d’action présentés annuellement par les directeurs généraux, et les rapports d’activités semestriels et annuels présentés par chaque Directeur Général. Le Comité est composé du 1er Vice-gouverneur, du Second Vice-gouverneur, du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, de l’Inspecteur Général, des Directeurs Généraux et des Directeurs.

Présidé par le Gouverneur, ce Comité est associé à la conduite et au suivi de la politique monétaire et du crédit. Le Comité est composé du 1er Vice-gouverneur, du 2eme Vice-gouverneur, du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, des Directeurs Généraux et des Directeurs de la Politique Monétaire et du Crédit, des Changes, des Etudes et la Recherche, des Statistiques et de la Balance des Paiement, et des Relations Internationales.

Présidé par le 1er Vice- Gouverneur, ce Comité fixe notamment les grandes lignes directrices de la Banque Centrale en matière de formation. Le Comité est composé du Second Vice-gouverneur, du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, du Directeur Général de l’Administration et des Services Juridiques, du Directeur Général des Finances et de l’Informatique, et des Directeurs des Ressources Humaines et de la Formation.

Présidé par le 2ème Vice- Gouverneur, ce Comité examine la mise en œuvre du schéma directeur informatique. Le Comité est composé du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, de l’Inspecteur Général, des Directeurs Généraux et du Directeur en charge de l’Informatique.

Présidé par le 1er Vice- Gouverneur, ce Comité conçoit entre autres à l’attention du Cabinet de la Banque Centrale, les règles de gestion des réserves de change en termes de sécurité et de rentabilité, et décide des investissements à faire sur la base de la feuille de route approuvée par le conseil d’Administration de la Banque Centrale chaque année. Le Comité est composé du Directeur Général du Crédit et des Changes, du Directeur Général des Études et des Études et de la Statistique, du Conseiller Principal, du Directeur Général des Finances et de l’Informatique, du Directeur Général de l’Exploitation, du Directeur de l’émission, et du Directeur des Changes.

Présidé par le 2ème Vice- Gouverneur, ce Comité veille notamment à l’élaboration et à la mise à jour d’une cartographie des risques de la Banque Centrale et apprécie le degré d’exposition de la Banque aux différents risques. Le Comité est composé du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, des Directeurs Généraux, des Risk Managers auprès des Directions Générales et du Directeur de la Surveillance des risques.

Présidé par le 2ème Vice- Gouverneur, ce Comité propose des sanctions appropriées au Gouverneur en cas de graves fautes administratives et professionnelles commises par un agent de la Banque Centrale. Le Conseil est composé du Conseiller Principal, de l’Auditeur Général, des Directeurs Généraux, et des Représentants du Bureau de la Section syndicale de la Banque Centrale.

Il est un organe décisionnel indépendant présidé par le Gouverneur de la Banque Centrale et en cas d’empêchement par un de ses vice-gouverneurs.

Outre le responsable de la direction générale de la Supervision des Institutions Financières de la Banque Centrale, le Comité comprend un représentant du Ministre de l’Économie et des Finances, un représentant du Ministère de la Justice et une personnalité indépendante qualifiée choisie par le Gouverneur de la Banque Centrale. Est invité aux sessions du Comité, le directeur de la supervision du secteur concerné par ladite session (banques, Assurances ou micro finance).

Le comité dispose de pouvoirs étendus : agréments des institutions financières, de leurs directeurs généraux, directeurs généraux adjoints, des commissaires aux comptes, titulaires et suppléants, suspensions et retraits d’agréments, sanctions contre les dirigeants sociaux, augmentations de capital et prises de participations, changements de dénomination.

Les agences de la BCRG