Moyens de paiement

Histoires de la monnaie

Periode

pré-coloniale

Durant la période précoloniale, la Guinée n’a pas connu une histoire monétaire distincte de celle des autres territoires de l’Afrique occidentale. Les marchandises étaient les moyens d’échange utilisés dans les Rivières du Sud (actuel République de Guinée), sur les marchés de la zone orientale dominée par la cité commerciale de Kankan, tout comme sur ceux de la zone forestière ou de l’axe Labé-Timbi-Timbo.

Période pré-coloniale

Durant la période précoloniale, la Guinée n’a pas connu une histoire monétaire distincte de celle des autres territoires de l’Afrique occidentale. Les marchandises étaient les moyens d’échange utilisés dans les Rivières du Sud (actuel République de Guinée), sur les marchés de la zone orientale dominée par la cité commerciale de Kankan, tout comme sur ceux de la zone forestière ou de l’axe Labé-Timbi-Timbo. Ces marchandises variaient entre le sel, la noix de cola, l’huile de palme, les bandes d’étoffe, l’argent, l’or, le cauri et le guinzé

Même s’ils ne constituaient pas des monnaies au sens strict du terme, ces instruments avaient favorisé l’essor des échanges à l’intérieur entre les différentes régions, mais aussi entre pays voisins.

Période

coloniale

Avec la colonisation, on assiste à l’arrivée d’autres moyens de paiement. Sur le territoire guinéen, les colons français ont mis en place un nouveau système monétaire lié directement à celui de la métropole. Ils ont ainsi mis en circulation et imposé les pièces métropolitaines émises par le Trésor français. Par la même occasion ils ont interdit l’usage des pièces de monnaies étrangères et déprécié les moyens de paiement locaux.

Période coloniale

Avec la colonisation, on assiste à l’arrivée d’autres moyens de paiement. Sur le territoire guinéen, les colons français ont mis en place un nouveau système monétaire lié directement à celui de la métropole. Ils ont ainsi mis en circulation et imposé les pièces métropolitaines émises par le Trésor français. Par la même occasion ils ont interdit l’usage des pièces de monnaies étrangères et déprécié les moyens de paiement locaux.

En 1944, le Trésor français émet pour les territoires d’outre mer dont la Guinée, des pièces portant la mention « AOF » et « AEF », respectivement, pour les territoires de l’Afrique Occidentale française et de Afrique Equatoriale française.

La France, sous son autorité, dote ainsi la Guinée d’un Institut d’Emission et de banques primaires. La fonction d’émission a été exercée successivement par la banque du Sénégal, la banque de l’Afriqueoccidentale et la banque d’émission de l’AOF et du Togo, jusqu’en février 1960.

Depuis

l’indépendance

Après son accession à l’indépendance politique, la Guinée fut confrontée à d’énormes difficultés dont entre autres : l’enlèvement des archives ; l’arrêt des travaux d’équipement en cours ; le gel des avoirs des guinéens ; le blocage des marchandises guinéennes à l’étranger ; l’arrêt des subventions. Contrairement à ces nombreux voisins de l’UEMOA dont la monnaie est le Franc CFA, la Guinée a opté pour l’indépendance monétaire depuis 1960.

Période post-coloniale

Après son accession à l’indépendance politique, la Guinée fut confrontée à d’énormes difficultés dont entre autres : l’enlèvement des archives ; l’arrêt des travaux d’équipement en cours ; le gel des avoirs des guinéens ; le blocage des marchandises guinéennes à l’étranger ; l’arrêt des subventions.
Contrairement à ces nombreux voisins de l’UEMOA dont la monnaie est le Franc CFA, la Guinée a opté pour l’indépendance monétaire depuis 1960 en créant la Banque Centrale et en émettant sa monnaie nationale (le Franc Guinéen).
Cette émission est faite par la BRG (Banque de la République de Guinée) créée pour la circonstance en même temps que la monnaie. La BRG se transformera en BCRG (Banque centrale de la République de Guinée) à partir du 27 juillet 1961 par le Décret n°276/PRG/61. Après sa création, le Franc guinéen s’est confronté à d’énormes contraintes, de telle sorte qu’elle connaitra 5 reformes monétaires marquées par cinq familles de billets (changements de signes monétaires).
La première réforme monétaire a commencé le 1er mars 1960 avec l’émission des francs guinéens d’alors. L’échange de ces billets se faisait à parité égale avec le CFA. Elle se présentait en billets de 10.000, 5.000, 1.000, 500, 100 et 50 et en pièces.

Modernisation

Plateformes monétiques

Screenshot_2020-01-20 Missions – BCRG

Phase Historique des réformes et de la modernisation de l’ensemble des systèmes et moyens de paiement à la Banque Centrale de la République de Guinée :

Deux phases ont porté ces projets dans leur mise en œuvre, celle de l’implémentation des infrastructures des systèmes et moyens de paiement et celle de l’implémentation du Switch National Digital.
La Banque Centrale de la République de Guinée, à l’instar des autres Banques Centrales de la sous-région Ouest Africaine, s’est engagée depuis 2005, grâce au concours technique de l’Institut Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO), dans les réformes de son système national de paiement.

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Phase opérationnelle des infrastructures de système de paiement national :

Depuis 2013, les composantes du Traitement Automatisé des Chèques et la Compensation Automatisée des Chèques (ACP/ACH), Le Règlement Brut des Gros Montants (RTGS) et le traitement automatisé des titres (SSS), sont déjà opérationnel avec une interconnexion de toutes les banques commerciales de la place y compris leurs Agences.
Aujourd’hui, toutes ces transactions au niveau du système de paiement national se fait en temps réel.

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Phase de mise en œuvre du Switch National Digital pour la monétique interbancaire :

De cette grande réforme des systèmes, des infrastructures et des moyens de paiement de masse comme rappelé ci-haut, les Autorités de la Banque Centrale de la République Guinée, ce sont également engagées dans un vaste chantier de mise en œuvre d’un Switch National Digital pour l’interopérabilité et l’interbancarité des transactions électroniques et informatiques des cartes, des guichets automatiques de billets (GAB), des distributeurs automatiques de billets (DAB), des terminaux de paiement électronique (TPE) y compris d’autres paiements par voie électronique (Mobil money, Mobil payment, etc…).